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salif keita
21/07/2006 01:17
Salif Keïta est né albinos dans une région où les albinos sont mal vus en raison des pouvoirs maléfiques qui leurs sont attribués. Il est descendant en ligne directe du fondateur de l’Empire du Mali, Sundjata Keïta.
Après ses études, il rêve de devenir instituteur mais il est recalé à cause de sa mauvaise vue. Il décide alors de devenir chanteur ce qui va créer un scandale dans sa famille. Traditionnellement, la musique est réservée à la caste des griots et les Keïta sont une famille de princes. Il est rejeté par sa famille et part à Bamako en 1968. Il intègre le groupe du saxophoniste Tidiani Koné, le « Rail band de Bamako » et obtient d’importants succès avec son répertoire composé d’airs traditionnels interprétés de façon moderne.
En 1973, il rejoint un autre groupe, « les Ambassadeurs » avec lequel il s’installe à Abidjan, en Côte d’Ivoire. En 1978, il y enregistre son premier album « Mandjou » dans lequel il rend hommage au peuple mandingue.
En 1980, il enregistre aux États-Unis deux disques : « Primpin » et « Tounkan ».
En 1984, il quitte Abidjan pour revenir à Bamako et retrouver sa famille, notamment son père vieillissant. Il participe cette année au Festival de musiques métisses d’Angoulême (France). Il rencontre un succès auprès du public français et vient s’installer en France à Montreuil (Seine-Saint-Denis) d’où il anime de nombreuses fêtes traditionnelles de la communauté malienne immigrée.
En 1985, il participe, à la demande de Manu Dibango, à l’enregistrement d’un album collectif « Tam tam pour l’Afrique » au profit de l’ Ethiopie où sévit la famine.
En 1986, il enregistre un album, « soro », du blues-rock chanté en malinké.
En 1987, il participe au festival des Francofolies à La Rochelle en juillet, et en octobre à un concert organisé à Londres pour le 70ème anniversaire de Nelson Mandela, au côté notamment du sénégalais Youssou N'Dour.
En 1988, il écrit la musique du film « Yeelen » de Souleymane Cissé.
En 1989, il sort son second album en France « Ko-Yan » où à travers la chanson « Nous pas bougé », il aborde les problèmes que rencontrent les immigrés maliens en France. Son troisième album « Amen » sort en juin 1991.
En 1992, il écrit la musique du film « L'enfant Lion » de Patrick Grandperret.
En 1995, sort son nouvel album « Folon » dédié aux enfants albinos pour lesquels il a créé une association.
A partir de 1996, toujours installé à Montreuil, il retourne fréquemment à Bamako où il ouvre un studio d’enregistrement afin d’aider les jeunes musiciens maliens (Fantani Touré, Rokia Traoré…).
En 1997, il sort un album « sosie » composé de titres de chanteurs français (Maxime Le Forestier, Michel Berger, Jacques Higelin ou Serge Gainsbourg) interprétés à la kora ou au balafon.
En juin 1999, il sort un nouvel album intitulé « papa » où il évoque son père, décédé deux ans plus tôt.
En 2001, il ouvre un club couplé à un studio d’enregistrement qui porte le nom de Moffou, nom d’une flûte utilisée par les enfants bergers. En mars 2002, sort un album portant le même nom.
Le 12 décembre 2004, à Johannesburg (Afrique du Sud), il est distingué aux Kora Awards pour l’ensemble de sa carrière.
En Octobre 2005, Salif Keïta sort un nouvel album intitulé M'Bemba.
[modifier] Discographie Soro (Album) - 1987 Island
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